CDL 4 – Forge de Jhaël Ferfroid

Au cœur d’Ombrecité, dans une ruelle étroite où la lumière du jour peine à percer, l’Atelier du Forgeron se dresse comme un sanctuaire de feu et de métal. De lourdes portes en bois renforcées de bandes de fer marquent l’entrée, ornées de motifs simples mais élégants, forgés à la main. Les murs extérieurs sont noircis par la suie, leur surface irrégulière témoignant des années de chaleur intense émanant des forges. Une cheminée massive s’élève au-dessus de l’atelier, libérant un panache de fumée noire qui se mêle aux nuages gris d’Ombrecité.

À l’intérieur, le tintement rythmique du marteau sur l’enclume domine l’espace, ponctué par le grésillement du métal plongé dans des bassins d’eau glacée. L’odeur du charbon brûlé et du métal chauffé envahit l’air, saturant les narines de quiconque entre. Des étincelles jaillissent dans la semi-obscurité, éclairant par éclats les murs encombrés d’outils et de lames inachevées. Des râteliers alignent des armes prêtes à être livrées – épées, haches, dagues – toutes marquées de l’empreinte unique de Jhaël Ferfroid : des gravures discrètes mais magistrales, qui semblent presque vibrer sous l’effet de la magie qu’il y infuse.

Le centre de l’atelier est occupé par une grande forge circulaire, dont les flammes dansantes projettent des ombres mouvantes sur les murs. Autour, des établis jonchés de pièces détachées, de croquis griffonnés, et de petits objets en cours d’assemblage, témoignent d’un travail en constante évolution. Les clients, souvent des aventuriers en quête d’armes fiables ou des artisans cherchant des outils de qualité, attendent patiemment dans un coin, captivés par le spectacle du maître forgeron au travail.

L’atmosphère, bien que oppressante par sa chaleur et son activité, dégage une sorte de gravité presque sacrée. Ceux qui s’aventurent dans l’atelier ressentent le poids de l’histoire et du talent qui imprègnent chaque pierre, chaque outil, et chaque flamme.

Impressions pour un visiteur :

  • Visuel : Des flammes dansantes, des murs noircis, et des armes alignées sur des râteliers, chaque détail évoquant le mélange de brutalité et de finesse du métier de forgeron.
  • Sonorités : Le rythme du marteau sur l’enclume, le grésillement de l’eau froide, et les ronflements des flammes.
  • Odeurs : Charbon brûlé, métal chauffé, et une pointe de sueur mêlée à l’air chargé de fumée.
  • Ambiance : Oppressante mais captivante, un mélange de gravité et de fascination pour le travail du métal et la puissance du feu.

 

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