CDL 159 – Maison de Lyria & Lorandil Vertesève

Située à l’orée des bois qui bordent Ombrecité, la maison de Lorandil et Lyria semble plus une extension de la forêt qu’une construction humaine. Construite à partir de matériaux naturels, avec des murs en bois patinés par le temps et un toit végétalisé, elle se fond harmonieusement dans son environnement. Des vignes et des fleurs sauvages s’enroulent autour de la structure, tandis que des lanternes suspendues à des branches illuminent doucement l’entrée à la nuit tombée. La maison est entourée d’un jardin luxuriant où poussent des plantes médicinales, des fleurs rares, et de jeunes arbres soigneusement entretenus.

L’intérieur de la maison est baigné d’une lumière tamisée, filtrée par des voilages verts et des fenêtres en vitrail qui laissent entrer les reflets dansants de la forêt. Les murs sont décorés de gravures sylvestres et de motifs représentant des créatures et des paysages anciens. Une cheminée en pierre, sculptée de symboles elfiques, trône au centre de la pièce principale, apportant chaleur et réconfort. Autour, des fauteuils en bois recouverts de coussins brodés offrent un espace pour la réflexion et la conversation.

Lorandil y passe souvent ses soirées, enseignant à Lyria ou préparant des remèdes à base de plantes. Près de la bibliothèque, un petit atelier est aménagé avec des pots en terre cuite, des outils d’herboriste, et des bocaux remplis d’herbes séchées.

La chambre de Lyria reflète son innocence et son lien avec la nature. De petites fleurs séchées et des pierres polies, souvenirs de ses promenades, sont disposées sur des étagères. Un lit simple en bois sculpté est recouvert de couvertures légères, ornées de motifs floraux. Une lyre en bois clair, cadeau de son père, repose près de son lit, symbole de ses chants enchanteurs.

La maison de Lorandil et Lyria dégage une atmosphère de sérénité et d’harmonie, comme si chaque élément avait été conçu pour refléter un respect profond de la nature. L’odeur des herbes fraîches et de la terre humide imprègne l’air, tandis que le chant des oiseaux et le bruissement des feuilles accompagnent en permanence la vie quotidienne. On y ressent une quiétude apaisante, mêlée d’un léger voile de mélancolie, écho du passé de Lorandil et de la perte de sa compagne.

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