La maison de Valion et Elior est une cabane modeste en bois brut, nichée à l’orée de la forêt d’Ombrecité.
Sa structure solide et simple témoigne de la praticité et de la débrouillardise de Valion, construite à partir des matériaux qu’il a lui-même coupés et façonnés. Les murs sont en planches épaisses, renforcés par des poutres robustes, et le toit, légèrement incliné, est couvert de tuiles de bois noircies par le temps et les intempéries.
Devant la cabane, une petite zone est dégagée, où quelques bûches sont empilées de manière ordonnée, prêtes à alimenter le feu ou à être vendues. Un vieux tabouret en bois et une hache plantée dans un billot servent de rappel constant du travail quotidien de Valion. Une corde tendue entre deux arbres supporte des vêtements et des outils suspendus, ajoutant une touche de vie à cet espace fonctionnel.
L’intérieur de la maison est humble mais chaleureux. La pièce principale est dominée par une grande table en bois massif, marquée par les années d’usage, entourée de chaises dépareillées. Une cheminée en pierre grossièrement taillée occupe un coin de la pièce, son manteau décoré d’objets trouvés par Elior : des plumes, des pierres polies, et même une vieille pointe de flèche rouillée.
Les murs sont ornés de quelques outils suspendus, ainsi que d’une peau de cerf tendue, souvenir d’une chasse passée.
Une petite échelle mène à une mezzanine où Valion dort, tandis qu’Elior occupe un coin aménagé sous la mezzanine. Sa zone est remplie de bric-à-brac : une collection hétéroclite de petits trésors qu’il a rapportés de ses escapades en forêt, rangés dans des caisses en bois ou posés sur une vieille étagère. Une couverture rapiécée couvre son lit, et une lanterne à huile, souvent allumée tard le soir, éclaire ses lectures ou ses plans imaginaires d’aventure.
L’atmosphère de la maison est empreinte d’un mélange de simplicité austère et de curiosité enfantine. L’odeur du bois fraîchement coupé et de la fumée de cheminée imprègne les lieux, accompagnée parfois de l’arôme de soupe ou de pain simple que Valion prépare après une longue journée de travail. Bien que les moyens soient limités, il y règne une chaleur palpable, celle d’un foyer bâti sur l’endurance, la résilience, et une complicité sincère entre un père et son fils.