Située à la lisière du quartier ouvrier, en bordure de forêt, la maison de Kargha et Varek Peaucorse est un lieu modeste mais chaleureux, construit en bois et en pierre brute.
Entourée de quelques arbres laissés intacts par respect pour le métier de Kargha, cette habitation reflète la force et la simplicité de ses occupants. On y ressent une atmosphère de camaraderie et de travail acharné, avec une touche de rusticité qui rappelle leur lien étroit avec la nature et les métiers manuels.
Extérieur
La maison est entourée d’une petite cour en terre battue, où quelques outils de bûcheron et de forgeron sont soigneusement disposés sous un auvent de fortune. Le bois qui compose les murs est patiné par le temps, mais bien entretenu, avec des touches de décoration simples : des gravures représentant des arbres et des symboles tribaux. La porte d’entrée robuste est ornée d’un fer forgé représentant une hache croisée avec un marteau, symbolisant l’alliance de leurs métiers respectifs.
Un tas de bûches soigneusement empilées occupe un coin de la cour, tandis qu’un petit jardin rudimentaire, planté par Kargha, apporte une touche de verdure. Les fenêtres, encadrées de volets en bois sombre, laissent entrevoir une lumière chaleureuse qui invite à entrer.
Intérieur
En entrant, on découvre une pièce principale multifonctionnelle, à la fois salon, cuisine et salle à manger. Le foyer central, où crépite un feu, est entouré de bancs et de tabourets en bois fabriqués par Kargha elle-même. Une grande table de travail occupe un côté de la pièce, couverte de plans, de petits outils, et parfois d’objets en cours de réparation ou de confection.
Les murs sont ornés de trophées modestes : des sections de bois gravées par Kargha et quelques petites pièces de métal forgées par Varek dans ses moments d’apprentissage.
Une grande hache, polie et parfaitement affûtée, est suspendue au-dessus de la cheminée, symbole de la fierté de Kargha pour son métier.
La cuisine, simple mais fonctionnelle, est équipée d’un four à bois et de quelques ustensiles. On y trouve toujours une marmite remplie d’un ragoût ou d’une soupe prête à être partagée, car la maison est souvent un lieu de passage pour leurs proches et collègues.
Deux chambres se trouvent à l’arrière. Celle de Kargha est simple mais robuste, avec un lit large couvert d’une couverture épaisse en laine. Quelques souvenirs personnels, comme un foulard vert soigneusement plié et des carnets où elle consigne des idées ou des croquis, sont posés sur une étagère. La chambre de Varek, plus petite, est encombrée mais attachante : des outils de forgeron miniatures, des dessins d’armes, et des objets métalliques en cours de fabrication témoignent de son ambition naissante.
La maison de Kargha et Varek est un lieu dynamique où la chaleur humaine et l’énergie du travail se rencontrent. Kargha, avec son esprit jovial, aime rassembler ses proches autour de repas simples mais copieux, partageant des histoires de la forêt et de la reconstruction de la ville. Varek, bien qu’encore timide, participe à l’atmosphère conviviale en montrant fièrement ses progrès en forge à ses tantes et à son frère.
Cette maison est également un point de rassemblement pour les membres de la famille Peaucorse, un espace où la solidarité et les liens familiaux sont renforcés. Malgré les défis de la vie à Ombrecité, on y trouve une sérénité forgée par la résilience et l’amour du travail bien fait.