CDL 1 – Ferme de Fik Vert-Sillon & Lilra Noirchamp

Située en bordure d’Ombrecité, la Ferme Périphérique est un îlot de verdure et de labeur, coincé entre les terres arides marquées par les batailles passées et l’agitation des faubourgs de la ville.

 Le chemin de terre menant à la ferme est bordé de haies éparses et de poteaux de bois grossièrement taillés, marquant la frontière du domaine. Dès qu’on s’approche, une odeur familière flotte dans l’air : un mélange de terre fraîchement retournée, d’herbes aromatiques et de l’arrière-goût plus âcre des étables.

La maison principale est une structure modeste mais robuste, faite de pierres grises locales et surmontée d’un toit de chaume légèrement incliné, portant les marques du temps et des réparations improvisées. Des fenêtres étroites, parfois obstruées par des planches, laissent deviner une lumière vacillante à l’intérieur. Un enclos attenant abrite une poignée d’animaux – des chèvres nerveuses et quelques porcs à la peau rugueuse – qui broutent ou fouillent dans un sol rocailleux avec une détermination implacable.

Le champ de la ferme est étonnamment luxuriant, presque surnaturel dans sa productivité. Des rangées de légumes – carottes tordues, tubercules massifs, et même des champignons charnus – s’épanouissent dans un sol qui, à première vue, semble trop pauvre pour supporter une telle vie. À l’arrière, un jardin plus expérimental regorge de plantes inhabituelles, certaines aux teintes violacées ou aux formes tordues, témoignage des compétences uniques de Fik et Lilra.

L’atmosphère de la ferme oscille entre le paisible et le troublant. On entend le bruissement des feuilles, le bêlement lointain d’une chèvre ou encore le bruit répétitif d’une houe frappant la terre, mais il y a aussi un calme oppressant, comme si la nature elle-même retenait son souffle.

À la tombée de la nuit, les ombres des arbres tordus autour du domaine s’allongent et semblent danser sous la lumière vacillante des lanternes suspendues par Lilra, ajoutant une touche presque surnaturelle à l’endroit.

Impressions pour un visiteur :

Visuel : Des champs étrangement fertiles entourant une maison austère ; des animaux maigres mais résilients ; des lanternes vacillantes dans l’obscurité.

Sonorités : Le craquement du bois, le bêlement des chèvres, et le silence étrange des champs la nuit.

Odeurs : Mélange d’herbes fraîches, de terre, et une pointe d’acidité animale.

Ambiance : Une sérénité apparente, brisée par une tension subtile, rappelant la fragilité de cette oasis face au monde extérieur.

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