Située dans le quartier agricole d’Ombrecité, à la lisière sud de la ville et à proximité de la forêt, la maison de Kern Portepeste est un lieu de retraite simple et fonctionnel, contrastant avec son activité commerciale trépidante au centre-ville.
Loin des bruits et des allées et venues de la boulangerie, cette demeure reflète le caractère introspectif de son propriétaire, un mélange de pragmatisme orc et d’esthétique elfique sombre.
Extérieur
Construite en bois sombre et en pierres tirées des collines environnantes, la maison se fond harmonieusement dans son environnement. La toiture est légèrement inclinée, couverte de tuiles noires, et les fenêtres, petites et carrées, sont encadrées de volets en bois brut. Des motifs elfiques gravés dans les encadrements des portes et des fenêtres témoignent d’un attachement discret à l’héritage des Elfes Noirs.
Devant la maison, un petit jardin bordé de pierres plates accueille une variété de plantes rustiques : des herbes aromatiques, des buissons de baies, et quelques fleurs sombres et robustes qui ajoutent une touche de couleur. Une barrière en bois grossièrement taillée entoure la parcelle, marquant la limite entre la propriété et les champs voisins.
Intérieur
L’intérieur de la maison est modeste, conçu pour répondre aux besoins essentiels de Kern tout en offrant un espace personnel pour la réflexion et le repos. La pièce principale est une combinaison de salle de séjour et de cuisine. Un grand poêle en fonte occupe un coin, utilisé autant pour chauffer la maison que pour préparer des repas simples. Une table en bois massif, accompagnée de deux chaises robustes, trône au centre de la pièce, souvent encombrée de parchemins, de petits outils, ou d’échantillons d’ingrédients que Kern ramène de la forêt.
Les murs sont nus, mais des étagères supportant des bocaux remplis de plantes séchées, de graines rares, et d’objets curieux apportent une touche de vie. Une lanterne en fer forgé suspendue au plafond diffuse une lumière douce, tandis que quelques bougies posées sur des rebords de fenêtre apportent une ambiance chaleureuse lors des longues nuits.
Chambre
La chambre de Kern, séparée par une cloison en bois, est spartiate. Un lit à la structure simple, recouvert d’une couverture sombre et épaisse, repose près d’une fenêtre donnant sur la forêt. Une commode en bois noirci abrite ses vêtements et quelques effets personnels, tandis qu’un coffre aux ferrures lourdes est discrètement placé à côté, sans doute pour protéger des objets de valeur ou des souvenirs.
Ambiance
La maison respire le calme et la sobriété. Loin de l’agitation de sa boutique, cet espace semble conçu pour permettre à Kern de se recentrer et de trouver l’inspiration. L’air y est souvent empreint de l’odeur des herbes séchées, mêlée à celle du bois brûlé et d’une subtile note de levain, comme un rappel de son métier.
Les visiteurs, bien que rares, ressentent immédiatement la dualité de Kern dans cet espace : une simplicité rustique empreinte d’une profondeur réfléchie. Ici, les plaisanteries mordantes laissent place à un silence apaisant, interrompu uniquement par les bruits de la forêt voisine ou le crépitement du poêle.