Située hors des murs d’Ombrecité, la maison de Melary reflète parfaitement sa personnalité méthodique et fonctionnelle. La façade en pierre grise, dépourvue de toute décoration superflue, évoque une solidité et une simplicité à toute épreuve. La porte en bois sombre, renforcée de ferrures métalliques, est impeccablement entretenue, et l’ensemble donne l’impression d’une forteresse miniature : austère, solide et bien ordonnée.
L’intérieur est tout aussi pragmatique, conçu pour l’efficacité et non pour l’esthétique. Les murs sont peints dans des tons neutres, et chaque meuble semble avoir été choisi pour sa robustesse et sa fonctionnalité. Une grande table de bois brut trône au centre de la pièce principale, servant à la fois de bureau et de lieu de repas. Des étagères bien organisées longent les murs, abritant des documents, des livres sur les tactiques militaires, et quelques objets utilitaires comme des cartes d’Ombrecité et de ses environs.
La chambre de Melary est dépouillée mais impeccablement rangée.
Un lit simple, couvert d’une couverture grise, est positionné contre un mur, flanqué d’une table de chevet modeste.
Une armoire en bois massif contient ses vêtements soigneusement pliés et organisés selon leur usage. Une étagère discrète abrite quelques objets personnels : un pendentif en argent simple, un carnet de notes, et une dague finement gravée, sans doute un souvenir de ses premières années dans la garde.
La maison dégage une atmosphère de calme presque clinique, renforcée par l’absence d’ornements ou de touches personnelles visibles. Cependant, un petit espace près d’une fenêtre est dédié à un modeste jardin intérieur où poussent quelques plantes résistantes. Ce coin vert contraste subtilement avec le reste de la maison et témoigne d’une facette plus intime et introspective de Melary. On peut y sentir une légère odeur de menthe et de lavande, rappelant que même la discipline la plus rigoureuse peut s’accompagner de moments de répit.