CDL 114 – Maison de Redim Outrefiel

La maison de Redim Outrefiel est un sanctuaire de calme et de simplicité, reflétant à la fois la personnalité de son occupant et sa connexion profonde avec l’eau.

L’habitation semble presque en harmonie avec son environnement, ses murs sombres se fondant dans le paysage naturel, comme si elle faisait partie intégrante des cycles de la rivière.


Extérieur

Construite en bois sombre patiné par le temps et les éclaboussures du fleuve, la maison de Redim est modeste mais robuste. Le toit en pente est couvert de tuiles d’ardoise, dont certaines sont ornées de mousses, trahissant des années de proximité avec l’eau. Une petite jetée en bois, fixée solidement à la berge, s’étend dans la rivière, où plusieurs paniers en osier sont suspendus pour sécher ou garder des prises fraîches.

La façade, simple et sans fioritures, est décorée de quelques détails discrets : des amulettes de pêcheur en bois flotté et des sculptures d’animaux aquatiques réalisées à la main. Une lanterne en fer forgé pend près de la porte, diffusant une lumière douce et dansante lorsqu’elle est allumée le soir.


Intérieur

L’intérieur de la maison de Redim est un havre de sérénité, empreint de la même philosophie que sa vie : la simplicité, l’efficacité, et une attention aux détails. Chaque objet semble avoir été choisi pour sa fonctionnalité et sa durabilité, mais aussi pour évoquer un lien avec l’eau.

  • Salle principale : Une pièce unique combine espace de vie, coin repas et atelier de préparation de la pêche. Les murs sont ornés de filets soigneusement pliés, de harpons en bois sculpté, et de cartes de la rivière annotées de la main de Redim. Une grande table en bois brut occupe le centre, souvent couverte d’outils de pêche, de paniers tressés ou de poissons fraîchement capturés en attente d’être nettoyés.
  • Coin repos : Un lit simple, encadré par une étagère en bois, est recouvert de couvertures épaisses en laine sombre. À côté, une petite lampe à huile éclaire des livres usés, dont certains traitent de la nature ou de la pêche, et d’autres, de poèmes sur l’eau et les cycles de la vie.
  • Atelier : Une alcôve est dédiée à la fabrication et à la réparation des outils de pêche. Des cannes, des hameçons, et des morceaux de corde tressée sont suspendus au mur ou posés sur un établi. L’odeur de bois frais et de corde imprègne cet espace, où Redim passe de longues heures à travailler en silence.

  • Cuisine : Une petite cheminée en pierre sert à fumer ou à griller le poisson, remplissant l’air d’une odeur subtile de bois brûlé et d’épices. Quelques pots en terre cuite contiennent des herbes séchées, utilisées autant pour la cuisine que pour préserver les prises.


Ambiance

La maison respire la quiétude. Les sons dominants sont ceux de l’eau qui clapote contre la berge et du vent qui joue dans les roseaux alentour. Une odeur de bois humide, de poisson frais et d’herbes séchées flotte dans l’air, évoquant à la fois la proximité de la nature et la vie simple mais riche de Redim.


Relation avec la rivière

La maison de Redim n’est pas seulement un lieu de vie, mais une extension de sa philosophie. Le fleuve est omniprésent, visible depuis chaque fenêtre, et les objets qui peuplent l’intérieur semblent tous avoir une histoire liée à l’eau. Les paniers tressés sont fabriqués à partir de roseaux locaux, les filets sont enduits d’huiles spéciales pour résister à l’humidité, et les meubles eux-mêmes semblent avoir été façonnés pour rappeler les courbes et les mouvements fluides de la rivière.

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