CDL 112 – Maison de Belarb Ombrecreuse & Rolon Outreciel

Située dans une rue discrète mais bien située d’Ombrecité, la maison de Belarb Ombrecreuse et Rolon Outreciel reflète à la fois la double vie de ses occupants et leur personnalité contrastée.

Modeste à première vue, l’habitation dévoile rapidement des détails intrigants pour quiconque sait observer.


Extérieur

La façade est en pierre brute, typique des maisons des ouvriers d’Ombrecité, avec une porte en bois renforcé et des volets usés mais fonctionnels. Si l’apparence extérieure semble banale, un regard attentif révèle des signes de la vigilance de ses occupants : des clous rouillés dissimulant des lignes de coupe précises (probablement l’œuvre de Rolon) et une porte à double verrou, renforcée par une barre métallique invisible de l’extérieur (sans doute une précaution prise par Belarb). Une petite lanterne en fer forgé éclaire l’entrée, son verre souvent dépoli pour ne pas trop attirer l’attention.


Intérieur

L’intérieur de la maison est un mélange étrange de fonctionnalité et de dissimulation. Chaque espace semble pensé pour servir un double objectif : praticité pour la vie quotidienne et discrétion pour des activités moins avouables.

  • Le salon : La pièce principale est modeste mais bien ordonnée, avec un mobilier en bois simple mais robuste, sans ornement superflu. Une large table en chêne, probablement fabriquée par Rolon, domine la pièce. Cependant, les angles précis et les gravures dissimulées sous la surface indiquent qu’elle pourrait aussi servir de cachette. Quelques livres techniques et plans d’architecture traînent sur une étagère, témoignages des travaux de Rolon. Une trappe habilement dissimulée sous un tapis mène à un sous-sol.

  • La chambre de Belarb : Un espace minimaliste, où tout semble avoir une place précise. Les vêtements sombres et fonctionnels de Belarb sont rangés dans une armoire aux compartiments secrets. Une petite table de nuit abrite des fioles et des outils discrets, probablement liés à ses activités clandestines. Les rideaux opaques et les volets renforcés témoignent de sa méfiance constante.

  • La chambre de Rolon : Un sanctuaire à son art, cette pièce est décorée de fragments de pierre finement sculptés, que Rolon semble garder comme des trophées. Une lampe à huile éclaire une table où il examine régulièrement ses échantillons de pierre ou rédige des croquis de restauration. Son lit, bien que simple, est impeccablement entretenu, reflétant son obsession pour l’ordre.

  • Le sous-sol : Accessible uniquement par la trappe dissimulée dans le salon, cet espace est l’élément le plus intrigant de la maison. C’est ici que Belarb semble entreposer son équipement : vêtements sombres, outils de crochetage, cordes et autres objets essentiels pour une voleuse. Rolon y stocke également des matériaux de construction rares et précieux, soigneusement catalogués, mais également utiles pour dissimuler certaines des activités de Belarb en cas d’inspection. L’espace est organisé comme un atelier clandestin, mêlant les compétences des deux occupants.


Ambiance

La maison dégage une impression de calme tendu, comme si chaque objet, chaque recoin, dissimulait un secret. L’odeur du bois ciré et de la pierre fraîchement travaillée domine, mêlée à une légère odeur métallique qui trahit la présence d’outils et de mécanismes. La lumière est tamisée, les fenêtres souvent obstruées pour maintenir une discrétion constante.


Relation entre les occupants

Les interactions entre Belarb et Rolon sont marquées par une étrange alliance. Belarb, avec son pragmatisme et sa discrétion, apprécie les talents de Rolon pour fabriquer des caches et des faux-semblants. De son côté, Rolon respecte l’intelligence et l’agilité de Belarb, bien qu’il désapprouve parfois ses activités clandestines, qu’il considère comme des risques inutiles.

Malgré leurs différences, une complicité subtile existe entre eux : Belarb protège les secrets de Rolon, et lui, en retour, lui offre des cachettes et des alibis précieux. Cependant, cette collaboration est parfois tendue, notamment lorsque leurs priorités diffèrent. Rolon déteste l’idée que ses talents puissent être utilisés à mauvais escient, tandis que Belarb se méfie des idéaux rigides de Rolon, qu’elle considère comme des obstacles à leur survie.

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