Située à l’extérieur des murs de la ville, la maison de Helva Mortepierre est une extension directe de sa personnalité : solide, fonctionnelle, et sans fioritures.
Construite en pierre brute, avec des renforts métalliques visibles aux fenêtres et à la porte, elle ressemble davantage à une petite forteresse qu’à une habitation classique. Son architecture impose immédiatement le respect, témoignant de la discipline et de la rigueur de sa propriétaire.
Extérieur
La façade austère de la maison est dépourvue de décoration, sauf un symbole gravé dans la pierre au-dessus de la porte : une hache stylisée entourée d’un cercle, une allusion discrète à l’héritage martial de Helva. La porte en bois massif, renforcée de bandes de fer, est aussi solide que la naine elle-même, et les fenêtres sont protégées par des volets épais qui ne laissent rien transparaître de l’intérieur. Une petite lanterne en fer forgé éclaire l’entrée, sa lumière vacillante ajoutant une touche de sobriété à l’ensemble.
Intérieur
L’intérieur de la maison est tout aussi rigoureux que son extérieur. Les murs, en pierre brute, sont dépourvus d’ornements superflus, à l’exception de quelques armes soigneusement entretenues, accrochées comme des trophées fonctionnels.
Le salon : La pièce principale est spartiate, avec un mobilier simple mais robuste. Une table en chêne massif, entourée de chaises solides, domine l’espace. Sur la table, quelques documents de la garde, une plume et un encrier témoignent des heures passées à gérer les affaires de la ville. Une cheminée large mais sobre réchauffe la pièce, son manteau de pierre accueillant quelques objets utilitaires : une lampe à huile, un outil d’aiguisage et une tasse en métal.
La chambre : La chambre est à l’image de Helva : fonctionnelle et dépourvue de toute frivolité. Le lit, en bois sombre, est recouvert d’une couverture simple mais chaude. Une armoire, rangée avec une précision militaire, contient ses vêtements et son équipement. Un coffre verrouillé repose à ses pieds, probablement rempli de souvenirs de batailles ou d’objets de valeur personnelle qu’elle garde précieusement.
Le coin des armes : Une petite salle attenante est dédiée à l’entretien de son arsenal. Des lances, des haches et des boucliers sont alignés avec soin, chaque pièce étant clairement en état d’utilisation. Une meule à aiguiser, un établi et des pots d’huile montrent que Helva consacre une part importante de son temps à la préparation, symbole de sa vigilance constante.
- L’espace de méditation : Bien que discrète, une petite alcôve aménagée avec une chaise basse et un bougeoir trahit un lieu de réflexion. Ici, Helva semble trouver un moment de calme pour organiser ses pensées ou méditer sur ses actions. Une simple statue en pierre, représentant une figure indistincte mais imposante, se dresse dans un coin, une probable allusion à ses croyances ou à une valeur symbolique.
Ambiance
L’atmosphère de la maison est empreinte de gravité et de discipline. Le silence y règne, entrecoupé seulement par le craquement du bois dans la cheminée ou le bruit métallique des armes qu’elle manipule. Une odeur de cuir, de métal huilé et de cendre flotte dans l’air, rappelant à tout visiteur que cet espace est conçu avant tout pour l’efficacité et la préparation. Chaque objet a sa place, chaque détail est maîtrisé.
Lieu de vie et de préparation
Helva considère sa maison comme un sanctuaire, mais également comme une base d’opérations. Elle y passe le peu de temps libre que son rôle lui laisse, entretenant son équipement, examinant des rapports ou méditant sur les défis à venir. C’est un lieu où elle se recharge pour affronter les tensions d’Ombrecité, mais aussi une preuve tangible de sa rigueur inflexible.
Les rares visiteurs qu’elle reçoit, généralement des membres de la garde ou des collègues de confiance, savent que cette maison n’est pas un endroit pour la détente. C’est un espace où tout rappelle que la sécurité de la ville repose sur des épaules comme les siennes, et que chaque pierre, chaque arme, et chaque silence y est consacré à cette mission.